Crónica de asegurado

Hace unos días me dolió el dolor de Zoraya que sólo conozco del Twitter. Hablaba de su padre, internado en el seguro y muerto por los malos cuidados de ese servicio de salud. De su papá que vio de lejos sin poder entrar a abrazarlo. Amarrado a la cama. «Ese señor es muy terco», le dijeron. Era su papá. Hablaba, Zoraya, entre otras cosas, de algo que no se compra ni se vende: humanidad, compasión, empatía… Léanla, está en La Prensa del 11 de abril.

Días después, ayer o anteayer, ya no sé, el tiempo vuela… Victor del Arbol, escritor español, escribía en Facebook, su agradecimiento a la Sanidad pública en España, al revés, pero el tema era el mismo: humanidad, empatía con el enfermo desamparado y asustado. Honor a los servicios de salud de su país que a pesar de las dificultades se esmeran consolando, atendiendo con esmero. Gran contraste.

El martes, Gregorio, Goyo para quienes lo conocen, se cayó en su cuarto de baño. Eso fue como a las 2:00 p.m. Los familiares lo levantaron como pudieron y lo pusieron en su cama al mismo tiempo que llamaban al servicio de urgencias del Seguro.

La sobrina que desde hace algún tiempo se encarga de sus medicinas y de acompañarlo al médico salió de su trabajo para esperar la llegada de la ambulancia y presentar todos sus documentos de asegurado en el hospital. Ella tenía el carnet de asegurado en su cartera. Le habían notificado de que no había ambulancia libre pero que en cuanto se liberara alguna, la enviarían a Veracruz por el accidentado. Cual no sería su sorpresa, al llegar al seguro,  y ver la linea de ambulancias estacionadas. Se acercó para preguntar y así se enteró de que no tenían camillas. ¡Habían traído pacientes al seguro y no les devolvían las camillas pues no había donde poner a los pacientes! Sin camillas de «repuesto», las ambulancias se ven en la imposibilidad de rendir el servicio. ¡A esperar respirando profundo!

Finalmente, llamando al 911, el SUME, excelente, llegó como a las 7:00 p.m. a Veracruz y lo trasladó a urgencias del Seguro Social en Transísmica. Acoto que en Veracruz hay un Hospital del Seguro, en la misma calle de Goyo.

El accidentado es un adulto mayor que anda por sus 85 años o algo así. Como característica principal se puede decir que fue un hombre trabajador y lo sigue siendo a pesar de que el cuerpo ya no le obedece. Hasta ahora caminaba con dificultad pero conservaba cierto nivel de autonomía. También, el Goyo es sordo y mudo. De niño, a nadie se le ocurrió, por allá por Las Tablas donde se crió con la abuela, y en aquellos tiempos remotos, que podría haber una educación especial para ese niño que era especial como decimos ahora. Eufemismo.

Aprendió a leer. Colándose en la escuela con los hermanos mayores, según cuentan ellos. Su gran pasión es la prensa. Compra todos los periódicos que se publican a diario en Panamá. Él solo sotiene toda la edición periodística de Panamá. Es el vicio que le queda… con la lotería. Cuando joven consultaba los pronósticos para las carreras de caballos. ¡Chinguero como él solo! Se entera de todo lo que pasa en el mundo y se lo puede comentar a quienes entienden su lenguaje. Un lenguaje inventado por él y que sus allegados y familiares conocen y le permite comunicar. Nunca tuvo reales problemas de comunicación con la gente, ni en su trabajo. Salvo una vez… con un jefe nuevo.

Ahora está viejo, se ha quebrado algo, entre la cadera y el muslo. Aún no saben bien. Y lleva dos día en una camilla, en una especie de pasillo con una puerta enfrente. Ahora ya no es un niño especial. Ni un joven que a pesar de sus defectos muchos admiraron por su voluntad en el trabajo y capacidad de aprendizaje. Ahora es un viejo impertinente que no tiene la capacidad de comunicar con su entorno. ¿Quizás esté chocheando, perdiendo la cabeza o es la desesperación de no poder comunicar? No tiene otra familia que los sobrinos. Hoy, lo encontraron amarrado «porque quería bajarse de la camilla para irse» y porque «se puso violento con el personal». Los familiares intentan convencerse de que es por su seguridad.

Así muchos panameños se quedan callados. ¿Qué más les queda? Esperan que todo saldrá bien. Desesperados, a veces… e impotentes.

Continuará (probablemente)

 

Sigolène

IMG_5238J’ai bien fait d’aller aux «Mots Doubs». J’ai eu la chance de la rencontrer. Sans cette mission qui m’est échue, je n’aurais pas eu cette chance. Je serais même passée à côté sans la voir, sans savoir que c’était elle. Je ne suis pas du genre fan. Je n’ai jamais été abonnée, même à l’adolescence boutonneuse, à un chanteur, un écrivain, une personnalité publique. En général, je reste au loin – probablement par timidité – bien consciente de la difficulté d’écrire et de la fragilité de l’art.

Mais cette fois, c’était particulier. L’année avait mal commencé pour des gens dont j’aimais lire les écrits et dont les créations, parfois féroces et dérangeantes, parfois tendres et poétiques m’ont souvent secoué, fait réfléchir. Il me fallait profiter de la présence de Sigolène. Elle les représentait tous et ne représentant qu’elle-même.

Une jeune femme fragile, de cette génération d’enfants qui ont eu des parents généreux et pour qui la richesse est ailleurs que dans l’argent. Une de ces jeunes femmes qui ne sont pas là pour la parade, portée par une richesse intérieure, une sensibilité, la poésie et l’art. En parcourant le programme du salon, j’ai vu son nom. Est-elle là ? – ai-je demandé -.

À part ses petites chroniques judiciaires lues en passant dans le Charlie, je ne connaissais rien d’elle. C’est fait pour ça, les salons. J’y découvre régulièrement des auteurs qui m’attrapent aux tripes, soulèvent des émotions, qui m’attendrissent…

Sigolène était là, à sa place. Elle venait de signer un livre à quelqu’un et s’est retournée pour parler à une dame qui se trouvait derrière elle. Son agent ? Une librairie ? Une garde du corps ? C’était dans le stand de cette nouvelle libraire que nous attendons avec impatience depuis des mois et dont les travaux dans les locaux restaurés n’en finissent pas. Finiront-ils un jour ? A mon dernier passage, la palissade autour commençait à tomber. Je la trouverai, sûrement, en rentrant. Une nouvelle librairie au Centre-Ville à la place du cinéma Plazza, fermé depuis des années.

Je parlais de Sigolène. Elle ne m’avait pas vue.  Lorsqu’elle s’est enfin retournée, son émotion était forte. Elle n’a pas pu, devant moi, une inconnue qui attendait un peu de son attention, retenir un flot de larmes. Comme un enfant perdu. La distance s’est rompu. Nous étions deux femmes, solidaires et l’admiration pour l’écrivaine-journaliste-juriste, est devenue de l’amitié, de la tendresse pour cette jeune femme qui se bat contre les démons. J’ai eu le privilège de partager ce moment mystérieux où l’émotion l’emporte sur les convenances. J’ai eu deux belles dédicaces qui parlent de voyages et d’amitié.

J’ai lu d’un trait J’ai déserté le pays de l’enfance  c’est Sigolène, une jeune femme, avocate qui croit, en la Justice mais le monde, la nécessité de gagner sa vie, la connerie des hommes, la folie douce (ou pas) n’en font qu’à leur tête. Peut-on admettre de «défendre» ceux qui spolient le travailleur? C’est pourtant, malgré tout, son métier. Défendre les intérêts d’un client qui n’est pas forcément celui qu’elle voudrait défendre. Mais pourquoi ce con d’andouille d’adversaire n’utilise pas les éléments de défense qu’elle lui file en douce pour l’aider et qui pourraient faire pencher la balance à son avantage ? Elle perdrait ce procès qu’elle en serait bien contente, mais non ! Monsieur Machin est trop con pour se servir des clés qu’elle lui donne. L’angoisse de voir tomber le verdict à son avantage produit des ravages dans un esprit sensible… Quelle est la distance entre la folie et la sagesse ? Le retour au Paradis de l’enfance aura, peut-être des effets bénéfiques.

Là-bas, au loin, Djibouti, la Corne de l’Afrique l’attend pour apporter, peut-être, quelques réponses. Renouer avec l’enfance peut-il soigner les maladies de l’âme ? Fragile, toujours en équilibre sur un fil, la quête d’identité… prête à tomber… L’enfant devenue femme retrouvera à Djibouti ce qu’elle croit avoir perdu ? C’est une quête. Sera-t-elle acceptée dans son Paradis perdu ? Retrouvera-t-elle la trace de ses pas d’enfant? Écrit à la première personne, entre roman et auto biograhie elle fait ressentir la chaleur et la sécheresse du climat, l’odeur du sable et de la mer,  les voix des personnages, amis retrouvés… Le regard, comme l’écriture révèlent une personnalité de poétesse, un sensibilité à fleur de peau aux prises avec un monde cruel où dominent les intérêts du plus fort.

J’ai terminé de lire Courir après les ombres dans l’avion qui me ramenait vers mon enfance. La dédicace à Bernard Maris, Oncle Bernard, est significative.

On se retrouve avec Paul Deville, dans cette même Corne de l’Afrique qui est si chère à l’écrivaine. Paul est économiste, comme son père François qui, un jour, a finit par renoncer. C’est encore cette Corne de l’Afrique, le Golfe d’Aden, Djibouti… l’espace où le pillage des ressources par les grandes puissances s’organise. Paul croit qu’il faut créer un nouvel ordre mondial en travaillant pour la Chine et négocie de nouveaux marchés sur les ressources au profit des chinois tout en recherchant les poèmes jamais écrits d’Arthur Rimbaud.  Son travail est motivé par la chute du système capitaliste occidental mais le pillage des ressources des pays pauvres et de ses gens est de plus en plus flagrant. Paul Deville, finit, lui aussi, par renoncer comme son père. Où était la folie ? Avant, lorsqu’il présentait comme un professionnel compétent ? Maintenant, dans son renoncement ? De beaux personnages entourent Paul : la petite fille, qui va chercher le poisson sur sa barque venue d’un autre malheur ; le berger qui participe aux recherches des poèmes jamais écrits du Rimbaud trafiquant d’armes et qui semble être le même berger-fonctionnaire de J’ai déserté le pays de l’enfance ; le chamelier nomade qui choisit d’émigrer abandonnant son troupeau à son cousin berger… C’est encore le voyage et le pays de l’enfance le thème central.

Deux beaux romans qui se lisent avec plaisir et qui nous laissent cette saveur amère des idéaux trahis ou perdus, des questions sur la réalité et le rêve, sur la sagesse et la folie. A lire.

Mientras amanece

Todo está oscuro. El amanecer se hace esperar pero ya, los pocos gallos del vecindario lo anuncian al igual que los primeros autos de los trabajadores que van lejos o empiezan temprano. No soy madrugadora pero llegué anoche y el cerebro anda desconcertado que aún no sabe en qué horario vivir. Cree que son más de las doce y me ha tirado de la cama.

Se despertaron los gallos de los vecinos a mi derecha. Uno con voz ronca, un barítono fumador. El otro le contesta en la octava superior. Tenor, casi haute-contre.

Por la habitación se cuela la brisa de la madrugada. Fresca, agradable, de allá del cerro. Ya los primeros buses empezaron a dar la vuelta. Cambio de sitio. Me voy a la sala y pongo la laptop en el escritorio vacío de la PC familiar. Aquí hay menos brisa. El muro con que cercaron este lado de la casa impide la brisa. Ella se va recto unos diez metros más allá, directo a la terraza de mi hermano. Habrá que hacerle respiradero… Cuando se hizo, se pensó en la «seguridad» de la familia. Se hablaba de guerras entre pandillas en el pueblo.

Sí. A pesar de lo que ha crecido, sigue siendo un pueblo. Ya no hay pescadores… y agricultores, menos. La gente trabaja en la ciudad que está a un tiro de piedra pasando el puente de las Américas. Puente que ya debe de estar empezando a trancarse a la hora que es. Antes del amanecer.

Aún no clarea. Pasa un bus con sonido de avión despegando en el aeropuerto internacional de Tocumen PTY. Las dos matas de plátano duermen sin mover una hoja.

Ya el cielo está clareando. Estoy mirando hacia el norte, noroeste. El sol sale en la Bahía, por el Pacífico. Durante muchos años de mi infancia, tuve las nociones de geografía algo enredadas. ¿Cómo es que el sol sale por el este si en mi casa yo lo veo salir del mar? Y ese mar… ¡es el mar del Sur! Entonces, en mi casa, el sol sale por el Mar del Sur y se va por Cabra que debe de estar al norte, más que al oeste.

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Como siempre. La aurora no te da tiempo. Era de noche y de pronto fue de día. Como el crepúsculo. Hay que merecerlo. No distraerte en otra cosa. Mantener tus ojos y todos tus sentidos pendientes del momento en que pasamos de la total oscuridad a la claridad del día. Tenía que haberme subido al cerro para esperar la llegada de la luz. O irme a la playa. Cuando era pequeña, no había todas esas construcciones y casas alrededor. Se veía salir el astro en la bahía.

Los gallos a mi derecha no han cesado de celebrarlo. Los de la izquierda parece que se han vuelto a dormir. ¿Tendrá esto algún significado en política?

Un millón de gotas – Toutes les vagues de l’Océan

Acabo de terminar de leer Un millón de gotas de Víctor del Árbol, uno de los invitados en literatura extranjera al salón del libro de Besançon, «Les mots Doubs». El salón me lleva (o me obliga) a leer autores que espontáneamete nunca hubiera elegido en una librería, sin conocerlo, con esa etiqueta de «Novela negra». Cada año no me arrepiento y éste menos que los anteriores.

Un millón de gotas es una escritura de infarto que corre por todo el siglo XX y viene a escorar en el XXI. No en orden, con cronología de antes a después. El presente y el pasado se cruzan, se enredan y desenredan para acabar construyendo un relato con muchas entradas. Es como un rompecabezas, o como la imagen novelesca de la Matriochka, ese juego de muñecas rusas que tanto me encantó cuando era niña.

Elías Gil, es un joven ingeniero comunista, hijo de un minero de quien había heredado la ilusión de mejores días con la Revolución Bolchevique. Joven, brillante, luchador que poco a poco la Historia va moldeando. Vamos viviendo con Elías desde 1933 las purgas y las exportaciones estalinistas, el GULAG y sus horrores, el amor y sus dolores, la huída y la lucha de una fiera herida dispuesta a defender su vida a cualquier precio. Pero… ¿es solo eso?

La Guerra civil y la Segunda Guerra mundial vienen a completar esta epopeya de un Cid Campeador que poco a poco va apareciendo ante nuestros ojos horrorizados por debajo de su armadura de ideales. Las componendas, los crímenes, las cobardías… la condición humana enfín. Las ilusiones perdidas sin confesar.

Paralelamente, en el relato que va de presente a pasado y vice versa, vemos que la vida de sus herederos se ve afectada por lo que fue el padre. A Gonzalo, abogado sin mucho brillo y poco dado a la vida complicada, le toca desenmarañar la historia familiar. El secreto tan bien guardado por su madre Esperanza, alias Katerina. Secreto ya, en parte, desvelado por Laura, la hermana mayor. Laura quiere creer en la justicia, en que se puede hacer un mundo mejor pero como Don Quijote se va a batir con las aspas del molino hasta la destrucción. Laura es la única sin componendas y cuya fe tendrá efectos, mal que bien, en otros personajes.

Un millón de gotas es la obra sobre la importancia fundadora de la infancia. Anna, Laura, Siaka, Gonzalo y más que todo Igor… son ejemplo de ello.

Las mafias rusas, la corrupción internacional, los tráficos de todo tipo completan un cuadro sombrío del mundo que nos rodea. ¿Puede el capitalismo ser otra cosa que corrupción? ¿El mundo es solo apariencias? ¿Los hijos podemos juzgar a los padres? …. Acaba uno preguntándose.

Puede que sea una novela «negra». No soy muy aficionada al género. Es ante todo una novela que nos pasea por la historia y la literatura del siglo XX al XXI. Que nos habla del Hombre, esa bestia que se irguió y se puso ropa y que según las condiciones históricas que le toca vivir puede volver a su estado inicial: depredador o presa. Hay que elegir.

Nunca he querido creer en el destino. El «fatum» de la tragedia griega. Siempre he querido pensar que cada uno se labra su propia vida. Cada uno de nuestros actos son portadores de consecuencias para mejor o para peor. Al terminar de leer una duda ha germinado en mi mente. ¿Será que existe el destino? ¿La fatalidad? ¿Será que los hechos del pasado y de los antepasados deben recaer inexorablemente sobre los hijos? Escaparán los descendientes de Gonzalo del sino que se cirnió sobre sus antepasados?

Víctor del Árbol en su epílogo nos saca de la manga una coquetería muy Cervantina metiéndose como autor y ya no solo como narrador en este relato que no me ha dejado otra opción que volver a mi blog para ver si mis amigos corren a buscarlo en librería. Excelente referencia.

Durante toda la lectura no pude dejar de pensar en las atrocidades que el mundo ha conocido desde que tengo uso de razón. En que los refugiados de hoy son idénticos a los de antaño. En que los niños abandonados que cruzan fronteras sin la protección de un adulto o se ahogan en una playa turca no son más que la repetición, como una maldición de lo que ya se ha visto en la historia de la Humanidad, siempre con los lobos como Igor Stern, dispuestos a abalanzarse sobre ellos para despojarlos o comérselos… enriquecerse y adquirir poder a costa de ellos.

También se me ocurrió, que antes de morir «pour ne pas mourir idiote» tengo que leer a Dostoieski, Pouchkine, Tolstoï, Tchekov… que mi manía de no querer leer traducciones me ha vedado como tantos otros grandes autores de idiomas que no sé leer. Pero ya no me queda tiempo para aprender ruso.

«Un Millón de gotas», la frase optimista de Laura se convirtió en francés en «Toutes les vagues de l’Océan» (art. de Libération pero hay muchos más). Sin embargo, la imagen de la gota que poco a poco va oradando una piedra, que va formando ríos cuando otras gotas se unen y que esos ríos van a hacer el mar, el océano… no es la ola de la playa. El océano no es más que miles de millones de gotas. Miles de millones de voluntades dispuestas a luchar por un mundo mejor. El título es bonito pero no es de Laura.

Escuché a un crítico francés hablar de «chef d’oeuvre». Oui. Je crois.

En el país de la accesibilidad según Marie y Juanpi

¿Por qué me gusta leer el Charlie Hebdo cada semana? Supongo que porque muchas de mis preocupaciones sobre el mundo en que vivimos se ven reflejadas en sus páginas. También porque el Charlie siempre ha tenido el talento de afiliarse al talento. Talento de periodistas que saben investigar cuando es necesario, entrevistar…, verdaderos talentos de pluma y caricaturistas de primera.

Cuando recibo el Charlie cada miércoles lo primero que hago es buscar la crónica de Philippe Lançon, herido de gravedad en el atentado del 7 de enero de 2015. Su convalescencia es la crónica de la condición humana. Con pudor y delicadeza cada semana es como si lo acompañáramos un ratito en su caminar hacia un retorno a la vida. Una vida que nunca será la de antes.

Muchos de los artículos del Charlie me dejan con la insastifacción de no poder hacer clic en un «me gusta» o «compartir» . ¡Qué pena que tanta gente no sepa lo que hay en el Charlie! A veces para reír, sonreír, indignarse… siempre para pensar.

Hoy, Marie Darrieussecq, escritora y sicoanalista nos habla en su crónica de un «territorio muy complicado, lleno de gradas, escalones, obstáculos, pisos, niveles, fosos […]: … el territorio de la discapacidad.» Enseguida pensé que Marie es una amiga secreta de Juanpi Dolande, ese panameño tan formidable que cada semana nos cuenta en video «Las aventuras de mi silla y yo».

Así lo presenta Juanpi cada semana, con un reto a personalidades conocidas para que lo acompañen en sus aventuras en la silla de ruedas.

¡De Panamá a París, la misma vaina! El combate es el mismo y la pelea es peleando. La pelea por la accesibilidad, por la autonomía, por la dignidad de todos.

Marie, como Juanpi, nos habla de accesibilidad, palabra nueva para decir ¿puedo hacer tal trayecto de manera autónoma si camino medianamente bien? Nos aporta un ejemplo preciso con la linea 4 del metro parisiense al cual se le instalaron ascensores – ¡esperanza! – cuando se prolongó la línea hacia el sur. En la puerta del ascensor nuevecito, hay un letrero que dice «puesta en servicio próximamente» es un caso de estudio. Desde hace tres años el letrero está allí, sin moverse. Y no pasa nada. Los usuarios, cansados de la promesa en falso, han tachado «próximamente» y han florecido grafitis más realistas en su lugar: «cuando la rana críe pelo en las caderas», «el día de San Glin Glin», «cuando los griegos paguen la deuda»… Pero no pasa nada. Las mamás siguen levantando los cochecitos de sus bebés por las escaleras, los discapacitados evitan el sector, los viejos refunfuñan, los cojos maldicen y los viajeros cargados de maletas tropiezan. Es una vida de barrio caricaturalmente francesa, maldiciendo a responsables difíciles de identificar. Esos ascensores costosos en su caja de vidrio, estáticos desde hace tanto tiempo, se viven como una provocación.

Como Marie, lo suyo es escribir, envió una carta a la administración del Metro de París, la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens). Una consejera de clientela le respondió muy amablemente que su correo había sido de interés y que comprendiendo perfectamente la interrogante, deseaba aportarle algunas explicaciones: «No podemos precisarle una fecha de puesta en servicio del ascensor de la Porte d’Orléans. En efecto, para ser puesto en funcionamiento, este equipo necesita la validación de la inspección seguridad de la empresa responsable de su instalación. Nada impide actualmente la recepción técnica del aparato, pero, para estar en conformidad con las disposiciones reglamentarias en materia de accesibilidad a las Personas de Movilidad Reducida (PMR), un pictograma deberá ser puesto en el ascensor para precisar su accesibilidad a los Utilizadores en Silla de Ruedas (UFR). Sin embargo, exceptuando las estaciones de Mairie de Montrouge y Puerta de Orleans, las demás estaciones de la línea 4 no son accesibles a las PMR. Además, el acondicionamiento de la accesibilidad andén/tren no será realizado hasta que se haga el cambio de todo el material rodante de la línea 4. Por consiguiente, la accesibilidad total entre Puerta de Orleans y Mairie de Montrouge solo podrá ser efectiva en 2019 con la automatización de la línea.«

A Marie, todo esto le pareció, a fin de cuentas, gentil pero incomprensible. La persona que había tomado el tiempo de contestar traducía los acrónimos (PMR /UFR), pero por mucho que Marie hubiera estado en algunas UFR (Unidad de Formación y de Investigación), esa «novlengua» se le escapaba. Entendía solamente que, una vez más, los discapacitados tendrían que esperar. Marie consultó con un amigo que sabe hablar el administrativo lo que le ayudó a entender más precisamente que si el UFR  bajara a tomar el metro con el ascensor, nunca más podría subir pues al otro lado, por ahora, NO hay ascensor. El usuario se vería, pues, en un sketch al estilo de Devos, dando vueltas para siempre en el metro. Menos molestos pero exasperados también están los PAP (Padres Con Cochecitos de bebé), VQC (Viejos Que Cojean), EM (Enyesados Momentáneos), VEV (Viajeros Sobrecargados de Maletas) y  ENFANT (Ser Naturalmente Aquejado de Agitación y de Enanismo Transitorio). Todos esperan un «próximamente» que no llega. Por su parte, Marie aprendió que en la novlengua «próximamente» significa dentro de siete u ocho años.

Esto es una adaptación bastante libre del texto que con talento nos entrega Marie Darrieussecq en el Charlie Hebdo del 22 de julio 2015. Para quienes puedan y prefieran acceder al original en la lengua de Molière, aquí se lo dejo, con todo el sabor del verbo de Marie Darrieussecq.

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Charlie Hebdo du 22 juillet 2015

Hacía tiempo quería hablar de Juanpi. Hoy, Marie me obligó a sentarme a escribir, a recoger su lucha. Ellos dos lo dicen todo.

No me consuela que la batalla por la dignidad de todos sea universal. Me consuela que haya seres valientes que no se dan por vencidos. En Panamá veo a pocos en la lucha. En Francia no hay tantos, pero son activos en las redes sociales. Accessible pour tous, todos los días recuerda, a los políticos, las promesas no cumplidas.

El estilo juguetón de Juanpi dará sus frutos. El humor que aparece en el texto de Marie muestran lo absurdo de situaciones increíbles.

La lucha digna de los discapacitados nos concierne a todos y la resignación no puede tener cabida. Es un derecho humano el poder desplazarse libremente cualquiera que sea nuestra condición física, estatus social, género… Hoy, estoy en buen estado de salud, puedo correr, subir escaleras, saltar charcos y fosos… ¿Y mañana? ¿Me veré condenada a quedarme encerrada en casa?

Mi canasto de eneldo

Ya amaneció. Por la contraventana entornada se cuela la claridad del cielo. Es pleno día… ¿qué hora es? Ah, no… ¡qué temprano! Apenas las 5:40 de la mañana pero estamos en junio y en el hemisferio norte. ¿Pero qué hago yo despierta tan temprano? Veo el mensaje de mi hermana en el Whatsapp «ya llegamos a la casa de la Mesa». Tres mujeres, tres generaciones para pasar el fin de semana lejos de la ciudad. Me alegro. En Panamá aún no es medianoche del viernes y yo ya me estoy levantando el sábado. Me acecha la esquizofrenia. El cuerpo aquí, la mente allá. Una parte del corazón de cada lado del Atlántico. Algunos días me curo y dejo de vivir allá para disfrutar de mi aquí.

¿Qué me dice el Tuíter? Que  De Lima dice que él no fue. Que le cambien la medida cautelar. Unos a favor, otros en contra. ¿A cuántos más hay que investigar? Se hace el balance del primer año de gobierno del Presidente… los atentados, asesinatos horrendos en Francia, en Túnez, en Koweit… y alguna mujer masacrada por su pareja en cualquier parte.

Bueno, ya está bien. ¡A desayunar! tomarse un café, preparar la mochila y arrancar. Hoy me toca ir a ayudar a mis productores de hortalizas a 40 kilómetros de aquí. ¡A moverse! La agricultura es madrugadora, yo no.

¿Cómo dice? ¿Que desde cuando yo soy agricultora? Pues nada. Desde que decidí hacerme miembro de algo que por hoy voy a llamar una cooperativa entre productores y consumidores. El «canasto de eneldo». Antes, ¡ni sabía lo que era el eneldo y nunca había comido hinojos! Creo que en España lo llaman «grupos de consumo» o algo asÍ. Estoy aprendiendo desde que decidí que no basta con comer productos orgánicos de buena calidad, sino que además, es mejor si se producen a una distancia razonable de mi casa. En circuito corto, del productor al consumidor en el marco de una relación solidaria y no puramente comercial. Me gusta sentir que soy parte de un proyecto de salud pública y de economía solidaria. También me gusta contribuír a que los que producen mis alimentos se ganen la vida decentemente como cualquier otro profesional. Todos los productores del grupo son gente joven pocos necesitan nuestra ayuda en ciertos momentos del año.

A ver, la mochila. Una cantimplora, un bloque de hielo para refrescar, un emparedado, un banano. ¿Qué falta? ¡Hum, que no se quede el sombrero, lo voy a necesitar! ¡Andando!

Siempre temo perderme. Antaño, vine muchas veces a varios pueblos del sector, cuando cantaba en el Coro Universitario y dábamos conciertos donde nos invitaban. Pero ya no conozco la ruta. Las han cambiado. Han puesto desviaciones para evitar pasar por los pueblos que hay en el camino. Es más rápido, pero siempre temo enredarme. Tengo que ir mirando los letreros. ¡Por suerte los hay, no como en Panamá!

– Oiga, por favor, ¿para ir al Rincón de la Palma es por aquí?

– Sí, cómo no. Siga al busito de colegiales. Él va pa’ allá.

El busito se sabía muy bien la ruta y se conocía todos los cráteres del camino, enseguida entendí que los zig-zag que hacía no era porque estuviera borracho. Parece que ahora la carretera está buena.

En el auto, las noticias siguen dando detalles de los atentados. La monstruosidad de una decapitación en Francia. ¿Por qué ese empresario acabó sus días así? ¿Por ser el patrón del asesino? ¿Por qué un individo pone a su familia en semejante trance de verse señalada? Su madre, su hermana, su esposa, sus hijos… Todo eso es agua para el molino de la extrema derecha francesa. Puerto El Kantaoui, Túnez, lugar hermoso donde mis hijos conocieron la primera experiencia de buceo con botella. Estamos destruyendo el planeta. El hombre sigue auto destruyéndose, por sed de poder, de dominación, de dinero, oro, petróleo…

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Ya estoy… son las 8 a.m. Nunca he llegado tan temprano.  Todo tranquilo. Hortalizas para allá, hortalizas para acá. Los invernaderos de los tomates, pepinos, berenjenas… Ahí viene Fred.

– Hola, Fred, ¿qué hacemos hoy?

– Vamos a desherbar las coles…

¡Ah, los repollos! La mala hierba… En agricultura orgánica, la hierba se saca a mano… cero herbicida… cero Monsanto. ¡Cóncholes! se me olvidaron los guantes después, ¡quién recupera esas uñas negras..!

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Somos 4 en las líneas de repollos. A mis años, las rodillas no resisten la posición en cuclillas y si me arrodillo durante 10 minutos, luego, desboblar el cuerpo es un tormento indecible. La solución es el fitness. ¡Un, dos, un dos…! Piernas separadas, rodillas flexibles, uno ¡abajo! agarras la mala hierba entre las coles ¡arriba! la tiras donde te dijo Fred. Un, dos… sí, ya sé. En el gimnasio, los ejercicios duran una hora, aquí es gratis y duran toda la mañana. ¡Un, dos…!

– Chicas, son las 12:30, ya han trabajado bastante. Vamos a tomarnos una cerveza.

Con razón ya no siento las piernas, las rodillas, los muslos, la cadera… ¡Estoy hecha leña!

Sentados en la terraza de la granja, la cerveza del artesano cervecero miembro de nuestro grupo me sabe a gloria. Estoy hecha leña pero contenta. Aprendí muchas cosas hoy. Las pulgas y los pulgones, las mariposas blancas que están buscando donde poner sus larvas golosas, los insectos auxiliares, orugas y mariquitas… Me enteré de la inquietud por las plagas y la razón del uso muy limitado de fitosanitarios.

–  Mira, aquí están las larvas de esa pulga negra.

– Y ¿qué vas a hacer? ¿Les vas a poner algo?

– La decisión no es sencilla. Para esta plaga existe un producto autorizado en agricultura orgánica pero no es un producto selectivo. Vas a matar una parte de las larvas ¡no todas! pero al mismo tiempo vas a afectar a los insectos auxiliares. Sin contar que mientras más fitosanitarios usas, más se refuerza la resistencia de los insectos.

– ¿Entonces?

– Creo que no haremos nada. Vamos a esperar que los insectos auxiliares, – ¿viste que hay bastantes? – puedan ayudar a defender las coles.

Preservar la fauna auxiliar de la agricultura es primordial. Estoy hecha leña, ¡ayyy!  Sé lo que valen mis hortalizas, y valen más que lo que cuestan. Estoy hecha leña pero hoy contribuí con mi granito de arena por el planeta, por alimentar sanamente a mi familia, contra la industria agroalimentaria, contra los aditivos y la comida chatarra, contra los intermediarios, contra Monsanto…

Se puede leer un artículo relacionado con este tema aquí : La verdolaga.

Jeanne Antide Thouret parmi les acteurs de la Révolution au pays de Sancey

J’aime les histoires et j’aime l’Histoire quand elle concerne les Hommes et que l’on voit apparaître leurs vies dans la réalité du quotidien. La Révolution française que je ne connais que de façon scolaire et superficielle est une véritable mine pleine de trésors encore à débusquer. Ce travail reste un terrain de jeu passionnant pour certains chercheurs, historiens professionnels et amateurs.

C’est le cas de cet ouvrage autour de Jeanne Antide Thouret, figure comtoise emblématique de l’Église catholique régionale.  Agréable à lire, ce travail passionnant, tant par la méthodologie que par le contenu, vient faire oeuvre culturelle, enrichissant une figure d’emblée sympathique, issue de cette paysannerie où les jeunes filles pouvaientt espérer une certaines éducation grâce à l’Église.

Que savais-je de Jeannne Antide Thouret ? Pas grand-chose, n’étant ni dévote ni originaire de la région. Sa Basilique à Sancey-le-long, lieu de pèlerinage pour les uns, de recueillement pour d’autres a été pour moi un endroit agréable de promenades et de chant choral lors de séjours avec ma chorale universitaire. J’ai eu a rencontrer, quelquefois, des soeurs italiennes à Besançon, lieu où la fondatrice créa la congrégation. Elles y venaient pour apprendre le français et partir en mission en zones francophones…

Mais ce n’est pas tant la figure de Jeanne Antide qui est le personnage principal de cet ouvrage. C’est le peuple de cette France profonde en cette période troublée et dont le portrait est fait grâce aux documents d’archives précieusement conservés.

On perçoit, les contradictions entre certains éléments de la légende et les documents qui font l’Histoire. Quelle a été la vie de cette religieuse durant la période révolutionnaire réputée par certains auteurs avoir été une période noire pour les catholiques ? Étaient-ils systématiquement persécutés et exécutés du seul fait de leur foi réligieuse ? L’ouvrage apporte quelques éclairages sur la question.

À travers les figures des Péseux, Thouret, Prudham et tant d’autres acteurs révolutionnaires, l’auteur nous permet d’approcher la vie des gens, les difficultés sanitaires, éducatives, les enjeux politiques et sociaux… à travers leurs voix qui résonnent dans ses pages grâce aux documents des Archives Départementales du Doubs. On se promène dans toute la région du Val de Sancey et le château de Belvoir, lieu de mémoire, est le théâtre de bien des rebondissements. On a envie de savoir la suite.

Vous connaissez l’histoire parisienne de la Révolution? Revenez à l’histoire du Terroir. Moi, j’ai lu l’ouvrage sur Jeanne Antide et les révolutionnaires de Sancey comme un roman.

Références: Bernard Prudham http://bernardprudhampublications.neowordpress.fr/

Urgencia… y tú ¿qué habrías hecho?

Leyendo a Patrick Pelloux, médico urgentista y cronista en el Charlie Hebdo, en sus publicaciones del 15 y 22 de abril 2015 me acordé de mis tiempos en que como personal universitario fui voluntaria para las capacitaciones de «socorrista laboral». Durante años participé en las formaciones y fui parte de los socorristas que la administración universitaria quería tener en todos sus sitios y laboratorios.

Sabíamos que esa certificación nos podía llevar a actuar no solo en el marco de nuestro espacio de trabajo, sino también en cualquier circunstancia de la vida cotidiana. Qué gestos realizar para un bebé o uno mayor que se atraganta… qué hacer en caso de incendio, de quemaduras según el tipo de la quemadura, de escape de gas… cómo actuar en caso de pérdida de conocimiento de una persona, verificar la respiración, ¿y si no respira..? la importancia de la ventilación mientras llegan los auxilios profesionales y cómo evitar las pérdidas de tiempo.  ¿Qué hacer en caso de hemorragia? Y sobre todo, qué no hacer. Algunas veces la buena voluntad mal orientada puede ser peor que el no hacer nada. Aprendimos también a mantener una vigilancia preventiva para evitar los accidentes.

Lo que me motivó a participar en esta actividad fue un episodio al inicio de mi vida profesional. Como joven profesora en mi centro universitario, recibíamos estudiantes de todos orígenes y horizontes en cursos durante el año y cursos intensivos de verano para el aprendizaje de lenguas extranjeras. Un día, en medio del curso, una jovencita tuvo un ataque de algo que no entendí en el momento y quedé paralizada sin saber qué hacer. Por suerte, uno de los participantes del grupo, sí entendió. Saltó por encima de las mesas, apartó a todo el mundo e hizo lo necesario para evitar que la niña se mordiera la lengua y no recuerdo qué más hasta que la crisis pasó. La chica tenía, en su bolsa, medicamentos para su problema. Se me habló de crisis de «Tetanía» que debe ser algo como la epilepsia que tanto asustaba a algunos curas de mi infancia (perdón, ese es otro cuento). Me enteré luego, conversando con él, que había recibido formación de prevención y socorrismo desde la adolescencia por su participación en un grupo de scouts que hacían muchas actividades al aire libre. Eso me decidió. No podía yo tener la responsabilidad de un grupo y ser incapaz de reaccionar adecuadamente, en caso de necesidad, a una urgencia.

En las capacitaciones teníamos testimonios de accidentes más o menos graves. Recuerdo el de una colega, profesora en la facultad de Ciencias y técnicas físicas y deportivas de mi Universidad. Un estudiante de unos 20 años, subió corriendo las escaleras para entregarle una tarea y al empezar a hablar se fue al suelo. Pérdida de conocimiento, ataque cardiaco, no respiraba. Inmediato aviso a Urgencias Médicas, mientras tanto a ella le tocó hacer el masaje cardiaco para mantener la circulalción de la sangre. El chico se salvó. Se descubrió que ese gran deportista  tenía un problema cardiaco que hasta entonces nunca se había detectado. Eterno agradecimiento de la familia y esa emoción compartida, ese sentimiento de orgullo en ella de haber sido capaz de hacer algo útil.

Histoire d'urgencesPor eso, la historia de la bella Jane, me ha dejado pensando, ¿cuántos transeúntes serían capaces de intentar salvar una vida? ¿Cuántas madres de familia se vuelven locas y si el niño se quema, en lugar de echarle agua fría le echan sal o alguna pomada grasosa, lo que empeora la situación friéndolo más?

La bella Jane era una mujer moderna de unos 40 años con esposo e hijos. A esa edad, y también después, las mujeres necesitamos movernos para conservar la forma. Jane, como de costumbre, salió a correr una hora por las calles de París. Con tan mala suerte que ese día, tuvo un paro cardiaco. ¿Por qué? No se sabe. Lo peor de la mala suerte es que cayó a los pies del imbécil más imbécil de todo París quien llamó a Urgencias Médicas diciendo que no había apuro porque estaba muerta. Se sabe que por mucha prisa que se den las ambulancias, en un paro cardiaco, la distancia entre la vida y la muerte cerebral es de unos tres minutos. Si tu cerebro no recibe irrigación sanguínea durante 3 minutos, ya no hay nada que hacer. El imbécil parisino, que según él lo sabía todo, se negó a hacer el masaje cardiaco que el médico urgentista le pedía que hiciera mientras llegaba la ambulancia. ¿Para qué, si ya estaba muerta? La ambulancia llegó en siete minutos. Jane no se salvó. Su esposo, en casa con los chicos que hacían las tareas, no entendía por qué no llegaba, si ya era hora de que hubiera terminado su recorrido… y… ¡por qué su GPS indicaba la dirección del hospital!

 

Charlie

Desde enero mi blog se ha quedado mudo. Quizás Tryo y su humanismo me ayuden a exorcisar y salir del trauma… La traducción de un texto poético es lo que nunca he querido hacer por respeto a los poetas, porque no creo estar a la altura de su arte, pero ahí va, y que los lectores poetas-traductores puedan criticar la traducción y mejorarla. El objetivo es poner al alcance de los que deseen entender el texto además de la música y las imágenes.

Le monde a changé, Charlie             (El mundo cambió, Charlie)
C’est ce qui t’a tué, Charlie            (Es  lo que te mató, Charlie)
C’est pas Mahomet                (No fue Mahoma)
C’est juste des enragés, Charlie          (Sólo unos rabiosos, Charlie)

La France a pleuré, Charlie              (Toda Francia lloró, Charlie)
Mais sa liberté chérie                     (Pero tu libertad querida)
Elle est immortelle                   (Ella es inmortal)
Tu la vois du ciel                (Tú la ves desde el cielo)
Le monde est cruel                     (El mundo es cruel)
Mais la vie est belle                 (Pero la vida es bella)

On a tué ta vie, Charlie                 (Mataron tu vida, Charlie)
Mais pas tes idées, Charlie                         (Pero no tus ideas, Charlie)
On va les chanter, mon frère                    (Vamos a cantarlas, mi hermano)
Et ces cons vivront, l’enfer            (Y esos huevones vivirán el infierno)

D’un monde libéré, Charlie               (De un mundo liberado, Charlie)
Où on peut s’marrer, aussi           (Donde podamos reír, también)
Au milieu du vacarme                   (En medio del estrépito)

du Djihad et des armes                         (del Yihad  y las armas)
Il reste la culture, l’humour et la nature                     (Queda la cultura, el humor et la naturaleza)

Hé hé hé Je suis Charlie,                (Jejejejé, Yo soy Charlie)
Hé hé hé Toujours en vie              (Jejejejé, Aún estoy vivo)
Hé hé hé Je te l’écris, et…               (Jejejejé, Te lo escribo y…)
Je vais… le dessiner             (Lo voy… a dibujar)

Et te revoilà, Charlie                                  (Y aquí estás de nuevo, Charlie)
Aujourd’hui et demain, c’est dit                       (Hoy y mañana, está dicho)
À grand coup de dessin                           (dibujando con ganas)
En hommage aux amis                           (en homenaje a los amigos)
Une grosse paire de seins                        (un par de senos grandes)
Sur un barbu aigri                                   (Sobre un barbudo amargado)

Je suis plus fort que toi petit                           (Soy más fuerte que tú, pequeño)
La honte d’Allah c’est dit                               (La vergüenza de Alá, está dicho)
Quand il te regarde il pleure pour toi                      (Cuando él te mira llora por ti)
Il se frotte la barbe et il ne comprend pas                   (Se rasca la barba y no entiende)

Comment au nom de Dieu a t-on                  (Cómo en nombre de Dios)
Utilisé une arme contre un simple crayon                    (se utilizó un arma contra un simple lápiz)

Tu ne vas pas nous faire taire                    (No nos vas a callar)
T’as raté ton coup                                      (Has fallado tu golpe)
Et la France toute entière                        (Y Francia toda entera)
Restera debout                           (Quedará de pie)

Hé hé hé Je suis Charlie,
Hé hé hé Toujours en vie
Hé hé hé Je te l’écris, et…
Je vais, le dessiner

On va rire et écrire, Charlie                              (Vamos a reír y escribir, Charlie)
On saura se souvenir, Charlie                         (Sabremos recordar, Charlie)
De toutes ces barres de rire au temps d’Hara-Kiri                 (Esas barras de risa en tiempos de Hara-Kiri)
On veillera à l’avenir aux familles aux amis                                       (En el futuro velaremos por las familias y los amigos)

Je te le promets, mon frère                       (Te lo prometo, mi hermano)
Ce s’ra dans la paix, mon frère                            (Eso será en la paz, mi hermano)
On tuera la misère, la tristesse et la guerre                             (mataremos la miseria, la tristeza y la guerra)
Et on laissera derrière ces connards en colère                         (Y dejaremos atrás a esos cornudos coléricos)

Hé hé hé Je suis Charlie,
Hé hé hé Toujours en vie
Hé hé hé Je te l’écris, et…
Je vais, le dessiner

¡No voy!

¡Taxi!

¡Taxi!

  Primera salida. Primer no voy. Por el momento quiero vivir como panameña. No he alquilado un carro para no moverme en los tranques de Panamá y para no tener donde dejarlo cuando quiero bajarme de él en esta ciudad de locura. Siempre he aprendido de las ciudades caminando. Ni los tours en carro o vehículos de turismo, dan la visión que de ellas tienes caminando. Y ya no me sé mi ciudad. Todos dicen que es peligrosa y yo no la siento así. La siento como una ciudad donde hay gente que va a su trabajo y sus quehaceres. Que tienen que moverse por ella y no siempre en las mejores condiciones cualquiera que sea el medio. En mis visitas anteriores me fui con el sentimiento de haber perdido mucho tiempo metida en una lata refrigerada con ruedas y motor. Inmóvil en tranques por doquier. Quiero evitar esa frustración nuevamente.

Los taxis no parecen taxis. Paran, ¡cuando paran! y preguntan – ¿pa onde va? – A Exedra Books en Vía España – digo yo. – No. Yo voy pa’cá – dice indicando la dirección contraria… ¿Balboa? ¿Ancón? Él tiene su ruta, como los buses. Esto es sobre todo en las zonas donde el pueblo se mueve.

Caminar por la ciudad

Caminar por la ciudad

Ya Panamá tiene un alto índice de adultos mayores en su población. De esos que por necesidad quisieran, al salir de la Policlínica del Seguro Social, coger un taxi para evitarse las trampas de las calles del sector. Por suerte no es mi caso y a mi madre también le conviene una caminadita, bien acompañada por la Central. ¿Para qué sufrir? La libertad es el bien más preciado del hombre y… de la mujer. Algunos aún somos libres de caminar. Hasta cierto punto. El Metro Bus tiene paradas cerca. Bajar hasta la Avenida B y coger un Vía España, no me parece complicado. Lo complicado es montarse en el bus cuando los conductores no se arriman bien a la acera o que la acera sale de un bombardeo bosniaco. Sólo para gente joven y alerta. Optamos por caminar de calle 17 hasta la boca del Metro en Plaza 5 de mayo. No está lejos. Sólo hay que mirar donde pones los pies.

P1040135El camino hasta la entrada del Metro desde la Caja del Seguro Social es algo extraño para mí. Da la impresión que los ingenieros, los urbanistas, no previeron todos los itinerarios posibles de los usuarios. No previeron, en particular, la trayectoria y las necesidades de tantos adultos mayores que son gran parte de los principales usuarios del transporte público. No sé cómo hace una persona en silla de ruedas para pasar por las aceras repletas de buhoneros. No hablo de los tantos que veo transitar con andaderas. ¿Cómo hace para saltar aceras e isletas previstas para gente joven y ágil. Busqué los pasos peatonales «de seguridad». Hay que adivinarlos y en varios casos el salto entre la acera y la calzada era considerable para mi madre a pesar de sus 87 años de caminadora incansable y ágil aún. Por eso hay tanto accidente en esta ciudad. Ya los viejos no tienen derecho a ella.

Bajando al metro de Panamá - Plaza 5 de mayo

Bajando al metro de Panamá – Plaza 5 de mayo

Llegar a la entrada el Metro fue cambiar de mundo. Una escalera larga y empinada. Escaleras eléctricas. Fresco. Decibelios en caída… Salir del cáos para entrar en un espacio fresco y casi silencioso. Un guardia indicó a mi madre dónde tomar el ascensor. La escalera eléctrica, sobre todo en bajada, no es de su predilección. Prefiere la normal. Me acerqué a uno de los expendedores de tarjetas, pensando, pesimista: «Capaz que no funciona». La pantalla indica clarament como proceder para obtener una tarjeta – dos balboas – y luego cómo ponerle crédito para viajar. Basta con saber leer y tener algo de costumbre de ese tipo de herramientas. Para adultos mayores es bueno prever otro tipo de servicio, con asistencia humana.

Llegando al andén, el tren ya iba de salida. NosIMG_4008 (Conflit de casse) sentamos a esperar el siguiente. Tranquilas, sin ruido, sin sofoco, sin estrés. La espera fue corta. ¿3 minutos? ¿cinco minutos? Casi nada.  Entrar al tren se hace naturalmente sin ningún esfuerzo para personas mayores, madres con hijos pequeños… La gente está tranquila y se comporta con mucha cortesía. Mi madre se sentó enseguida y luego una jovencita en uniforme me cedió su puesto. Efecto de las canas.

De la Plaza cinco de mayo a la salida de Vía Argentina, creo que ni diez minutos. Contando los pocos minutitos que esperamos mientras llegaba el tren. Salimos de aquel túnel fresco al cáos sofocante de la Vías España. Al menos aquí hay aceras y sólo tuvimos que cruzar en la esquina para llegar a Exedra Books. Mi objetivo. ¿Los taxis? Pueden seguir diciendo «¡No voy!». Yo me monto en el metro de todos los panameños. Realmente cómodo. Realmente rápido. Todo lo confiable que se puede esperar. ¿Hubo sobrecostos, negociados, corrupción en el manejo de las obras? Ya eso es harina de otro costal. Como usuaria, es el transporte que prefiero. Habrá que darle su justo valor.

Pasé un buen rato en la librería para darme cuenta que los escritores panameños no han publicado nada realmente nuevo con motivo del centenario del Canal. Quizás más adelante.

El Metro Bus que tomamos a la vuelta en la parada cercana a Exedra sufre de la pobre infraestructura de la ciudad, si ponemos de lado el drama logístico en ciertos sectores. Las aceras son un verdadero desastre con hoyos, irregularidades dejadas por obras que asfaltaron la calzada pero dejaron las aceras como después de un bombardeo. Para un adulto mayor, el esfuerzo de subir es mayúsculo por la distancia que hay entre la acera y el peldaño del autobús. Sin contar que muchas veces los conductores no se arriman a la acera debido a la zanja que queda entre la calzada y la acera haciendo difícil la subida y, sobre todo, la bajada bastante peligrosa.

Sigue siendo sorprendente ver circular buses chatarra que contribuyen a la contaminación visual, sonora y del aire de manera exagerada. Estoy convencida que en muchos casos, caminando a la sombra, llegas más rápido a tu lugar de destino que metida en un tranque contribuyendo al smog, a la degradación de la calidad de vida de todos.